La ventilation ou l’aération d’un bâtiment destiné à l’élevage est importante pour la santé et la productivité des animaux. Mal aérés, les bâtiments d’élevage peuvent être endommagés par des soucis liés à l’humidité et on notera par ricochet des incidences néfastes sur les animaux. Voici un guide détaillé pour déterminer le type d’aération adapté à votre bâtiment.

Aération du bâtiment : ce que vous devriez savoir

Élever des vaches laitières par exemple requiert entre 25-35 m3 de volume d’air. De ce fait, une bonne aération naturelle en tenant compte de la conception du bâtiment est capitale. Pour déterminer la qualité d’aération de ce dernier, il vous suffit de trouver les zones de condensation et de ravage dues à l’humidité, principalement sous la toiture. La recrudescence des toiles d’araignées, l’émergence des champignons sous les bois sont aussi d’excellents indicateurs de la circulation de l’air. Par ailleurs, si la température ambiante de votre bâtiment est au dessus de 22°C en saison estivale, il est impératif de réévaluer sa conception. Si vous remarquez déjà quelques dégâts, améliorez l’aération de vos bâtiments d’élevage avec ces professionnels.

De plus, une excellente aération passe par un renouvellement régulier de l’air ambiant du local grâce à l’air venant de l’extérieur. Une solution dite technique est possible grâce aux brasseurs d’air dont la vitesse varie selon les conditions extérieures, de la taille de l’élevage et de la densité. Il en existe des modèles verticaux et horizontaux.

La brume pour les moments secs et chauds

Lors des étés particulièrement chauds, l’aération ne suffit pas toujours. Générer de la brume ou la brumisation dans le bâtiment, associé au système de ventilation, entraîne une réduction de 3 à 4°C de la température ambiante. Celle-ci ne doit pas être employée en saison humide. Un taux élevé d’humidité dans l’air pourrait nuire à la santé du bétail et du bâtiment sur une longue durée.